“Une femme qui a été maltraitée par les forces de sécurité lors du massacre du 28 septembre revient au stade pour la première fois [Tommy Trenchard/Al Jazeera]”

« Comme les balles, les bombes et les lames, l’utilisation systématique et généralisée de la violence sexuelle décime les communautés, entraîne des déplacements et inflige des traumatismes qui se répercutent sur plusieurs générations », a déclaré Pramila Patten, l’experte de l’ONU, chargée de la question des violences sexuelles dans les conflits.
Le 28 septembre 2009, la République de Guinée a été le théâtre d’un événement tragique qui s’inscrit dans cette triste réalité. Ce jour-là, lors d’une manifestation pacifique organisée par l’opposition au stade de Conakry, les forces de sécurité guinéennes ont perpétré des actes de violence extrême à l’encontre des manifestants, incluant des assassinats, des disparitions forcées et des viols systématiques.

LES CHIFFRES DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE INTERNATIONALE DE L’ONU

+156

Personnes tuées

+109

Femmes violées